Les ramaclés


Autrefois, les maisons, construites contre les remparts sur la face nord de la place des Ramacles, n’avaient aucun débouché sur la place.

Les propriétaires, vignerons de leur état, n’avaient d’autres ressources pour accéder à leurs propriétés et caves au sud du bourg, que de faire un détour par la rue de la Razette (aujourd’hui, rue Cote-Blatin) et la rue Voltaire.

Au début du XIX siècle, à l’instar de Guillaume Bayle, plusieurs ponts furent construits sans autorisation municipale par les propriétaires par-dessus le bief du ruisseau, servant de lavoir, qui longeait les maisons.

A force de procédures, Guillaume Bayle et les autres propriétaires obtinrent en 1819 le droit de maintenir ces ponts, «à la charge de conserver les pierres des lavoirs pour le service public et d’en permettre et faciliter en tous temps l’usage par des abords commodes». Plus tard, on leur a donné le nom de «ramaclés».

Aujourd’hui, seuls quatre ramaclés subsistent.